Ce 7 juillet, les partenaires sociaux de la commission paritaire du secteur des titres-services (CP 322.01) sont parvenus à un accord pour augmenter le salaire des aides-ménagères. Federgon remercie les trois autorités régionales pour leur rôle de médiation, qui a été déterminant dans la conclusion de cet accord. C'est d'ailleurs la première fois qu'un accord social dans ce secteur est négocié sous la forme d'un accord tripartite.
Les partenaires sociaux ont convenu d'accorder une augmentation salariale brute de 0,77 euro/heure à toutes les aides-ménagères en Flandre et en Wallonie. En outre, les aides-ménagères recevront une prime de rattrapage non récurrente pour la période écoulée.
Appel à des conditions de concurrence équitables à Bruxelles
Les partenaires sociaux reconnaissent que les entreprises titres-services bruxelloises sont soumises à un régime de financement inégal par rapport aux autres régions. C'est pourquoi ils prennent un engagement commun vis-à-vis du gouvernement en affaires courantes afin que les entreprises aient la possibilité d’accorder la même augmentation salariale avant la fin de l’année 2025.
Federgon demande un ancrage structurel pour la méthode de négociation tripartite
La situation financière précaire du secteur et le transfert de la compétence politique sur le secteur aux régions, qui suivent chacune leur propre voie, ont compliqué la concertation sociale, qui se situe toujours aujourd'hui au niveau fédéral.
La présence des trois régions a donc été décisive pour parvenir à un accord final. Federgon espère que cet accord tripartite ne restera pas une exception mais deviendra la règle pour l'avenir du secteur.
« Nous sommes soulagés que le budget supplémentaire payé par l’utilisateur parvienne enfin à nos aides-ménagères, mais nous restons préoccupés par l'avenir de notre secteur. Nous sommes très reconnaissants pour le rôle de médiation qu’ont joué les autorités régionales dans la conclusion de cet accord. Un dialogue structurel entre les différents gouvernements et les partenaires sociaux devient indispensable dans un secteur où trois gouvernements fixent chacun leur propre financement et leurs propres règles du jeu », conclut Ann Cattelain, CEO de Federgon. « Nous espérons donc que tous les partenaires concernés seront prêts à s'asseoir autour de la table de manière structurelle afin d'assurer l'avenir du secteur. »